Sortir de l'anticommunisme : l'assassinat de Luis Fajardo

Le 31 octobre 2018, à neuf heure du soir, alors qu'il rentrait chez lui avec son beau-frère, le camarade vénézuélien et membre du PCV Luis Fajardo, fut assassiné en pleine rue par une rafale tirée d'un véhicule en circulation.

Membre du Comité central du Parti Communiste du Venezuela, Luis Fajardo était aussi très actif dans le mouvement paysan Cano Rico. Son meurtre ignoble - qui nous rappelle que l'anticommunisme est encore bien présent dans le monde- fait partie d'une série d'assassinats visant les dirigeants paysans par la contre-révolution et les propriétaires terriens. Une contre-révolution qui ira jusqu'à tenter le coup d'Etat que nous connaissons en janvier 2019... Rien qu'en 2018, on entendait parler de 7 paysans tués dans le sud du pays et, depuis le début des réformes permettant de démocratiser la terre et son utilisation à l'intérieur de la République bolivarienne, c'est plus de 300 dirigeants paysans assassinés (chiffre de 2018) !

Tout au long de l'année, bien que continuant à soutenir de manière critique la révolution bolivarienne face aux contre-révolutionnaires et à l'ingérence étrangère, le PCV n'a cessé de demander au gouvernement de Maduro et aux autres institutions de l'Etat de sanctionner de manière exemplaire les responsables, sans que rien ne se fasse.

En ce jour, nous n'oublions pas notre camarade Fajardo. Nous nous rappelons que l'anticommunisme est un fléau de ce monde, pas seulement en Amérique, mais aussi en Europe où le Parlement européen criminalise les symbôles communistes sous prétexte de lutte contre le "totalitarisme".