19 Février 2021
Le 6 août 2020, Emmanuel Macron appelait à « des initiatives fortes pour lutter contre la corruption » et « l’opacité du système bancaire ». Miracle ? Non, mirage : Macron ne parlait pas de la situation de la France, mais de celle du Liban, pays également gangrené par la corruption de son oligarchie capitaliste concentrant tous les pouvoirs. Pourtant, ce constat lapidaire aurait été parfaitement approprié pour la France qui, loin d’être exemplaire en la matière malgré des effets d’annonce, souffre d’une corruption multiforme, endémique et croissante, impliquant des acteurs publics et privés, mais aussi des « acteurs de l’ombre ».
La corruption est dénoncée dans le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 comme un fléau majeur ayant pour source « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme […] seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements ». Et de fait, la corruption régnait pendant la Révolution, y compris parmi des « révolutionnaires » (jusqu’à un certain point) plus tentés par leurs plaisirs personnels que par la cause commune – à l’image de Mirabeau ou de Danton. Mais déjà à l’époque, la lutte contre la corruption est une bataille majeure pour les révolutionnaires : faut-il rappeler que Robespierre, de son vivant même, était surnommé l’« Incorruptible » ?
Cette corruption, qui existait structurellement avant 1789 – et dans des proportions considérables – parmi les nobles, les bourgeois marchands et financiers, etc., s’est perpétuée après 1815 quel que soit le régime en place, au point que l’extrême droite, antirépublicaine par nature, eut beau jeu de qualifier de « ripoublique » le régime au sein duquel grenouillent des corrompus… y compris d’extrême droite. A ce sujet, le documentaire « Mafia et République » diffusé sur Arte en février 2017 révèle l’ampleur de la corruption des « élites » politiques, économiques, militaires ou culturelles, en liens étroits avec la mafia corse : avant 1945, l’alliance entre Simon Sabiani, « socialiste » et député des Bouches-du-Rhône, et deux caïds de la pègre corse, François Spirito et Paul Carbone, fit de Marseille le centre névralgique de la corruption et des règlements de compte en France ; une alliance qui s’embourba dans la Collaboration, l’attrait des profits et les accointances idéologiques – Sabiani adhéra au Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot dès 1936 – l’emportant largement sur le patriotisme ; après 1945, le « socialiste » Gaston Defferre consolida l’emprise de la mafia sur la ville et l’utilisa pour combattre les communistes – ce que firent également certains gaullistes proclamés, tout en recyclant au passage d’anciens nazis…
À ce sujet, la corruption est souvent associée à l’idée selon laquelle une décision dépend du versement d’un dessous-de-table, pot-de-vin, etc. Il est évident que la corruption par l’argent est la méthode la plus répandue : lors du congrès d’Épinay en 1971, afin de s’emparer du Parti socialiste, François Mitterrand dénonça « l’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui écrase, l’argent qui tue, l’argent qui ruine, et l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes ! » On peut sourire au vu d’une telle déclaration quand on sait combien l’entourage de l’ancien président « socialiste » fut impliqué dans des affaires de corruption, tel son vieil ami Roger-Patrice Pelat impliqué dans l’affaire Péchiney-Triangle (un délit d’initié) et qui vit sa propriété de Sologne entièrement restaurée gratuitement après que, grâce à lui, l’entreprise CBC (Compagnie générale du bâtiment et de construction) ait obtenu en 1984 la construction d’un complexe hôtelier à Pyongyang, en Corée du Nord.
Mais comme le dit très bien Bethany McLean, ancienne employée chez Goldman Sachs et désormais journaliste chez Vanity Fair, au sujet des conflits d’intérêts : « La corruption, ce n’est pas seulement quand quelqu’un passe un sac d’argent à un autre sous la table ; la corruption débute quand chacun pense déjà de la même façon. Et plus vous avez de personnes avec la même carrière réunies au même endroit, plus elles seront nombreuses à penser la même chose et à décider que certaines institutions doivent être sauvées, parce qu’elles sont déterminantes pour le monde. Et elles pensent cela sincèrement ; mais c’est le fait de croire cela qui pose déjà un problème. » (Propos extraits du documentaire « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », diffusé sur Arte en 2012) Cela implique notamment les conflits d’intérêts, les abus de confiance, les dîners fastueux à la sauce de Rugy, etc. À l’arrière-plan de tout cela, le mode de production capitaliste dans lequel le haut appareil de l’État bourgeois lui-même, soi-disant neutre et au-dessus des classes, est entièrement au service du grand capital, ministres et hauts fonctionnaires étant dans l’entre-soi permanent et défendant in fine les mêmes intérêts. Et c’est encore plus vrai sous le capitalisme monopoliste d’État (CME), dont le “néolibéralisme” n’est qu’un avatar, que les marxistes définissent comme un “mécanisme unique” où l’État et les monopoles capitalistes s’appuient mutuellement, les intérêts des monopoles privés décidant en dernière instance. Aujourd’hui, ce CME fonctionne non seulement au niveau national, où les mêmes personnes alternent ou cohabitent à la tête de l’État et dans les conseils d’administration privés, mais à l’échelle des “métropoles”, des grandes régions à l’allemande et de l’Union européenne, ce paradis des groupes de pression capitalistes.
Cette corruption multiforme frappe une grande diversité d’« élites » mais aussi, parfois, des dirigeants syndicalistes et politiques censés défendre les intérêts des classes populaires : que l’on se souvienne de Thierry Lepaon, alors à la tête de la CGT qui fit grassement rénover son appartement. Mais sont davantage concernés (liste et exemples non exhaustifs) :
En février 2020, selon l’ONG « Transparency International », la France était 23e au classement mondial de la corruption. Donnée largement tronquée : d’une part, il s’agit d’un indice de perception qui, comme le reconnaît l’ONG, ne permet pas, « faute de données brutes disponibles », de « produire de statistiques objectives permettant de mesurer ses niveaux » ; d’autre part, comme le pointait un rapport de la tout autant corrompue Union européenne (UE) en 2014, les euro-gouvernements successifs mènent des politiques caractérisées par le manque de contrôle des financements de campagne, le manque relatif d’indépendance du judiciaire et l’absence de volonté politique pour lutter contre la culture de la corruption – « culture » qui s’épanouit sous la macronie, au point que « Transparency International » affirme qu’« il y a urgence pour la France de relancer la lutte contre la corruption ». D’autant plus que « selon l’Eurobaromètre de 2017, le recours à des pots-de-vin et l’abus de pouvoir pour son propre intérêt étaient considérés comme courants s’agissant des responsables publics (nationaux et locaux) pour 68% des personnes interrogées et s’agissant de la police pour 37% des personnes interrogées ».
Les mises en garde se multiplient, et le rapport du Groupe des États contre la corruption (GRECO), publié en janvier 2020 dans le cadre du Conseil de l’Europe, se montre impitoyable sur la réalité de la situation de la France, exhortant cette dernière à « renforcer l’efficacité et l’application dans la pratique du cadre en place pour prévenir la corruption au sein de l’Exécutif(Président de la République, ministres, membres des cabinets et hauts-fonctionnaires) ainsi que dans la police nationale et la gendarmerie nationale. » En outre, « dans son rapport de conformité le plus récent, daté du 22 juin 2018, seules 35% des recommandations avaient été mises en œuvre intégralement, tandis que 35% avaient été partiellement mises en œuvre et 30% n’avaient pas été mises en œuvre. Au vu de cela, le GRECO a conclu que le niveau de conformité avec les recommandations était « globalement insuffisant » ». Une corruption endémique aux causes multiples.
La « culture de la corruption » renvoie à un sentiment de supériorité et d’impunité (celle-ci souvent manifeste) des euro-dirigeants et d’une partie de la police, que les attitudes de Jérôme Cahuzac ou de François Fillon ont parfaitement illustré : le premier n’hésita pas à mentir avec aplomb au sein de l’Assemblée nationale ; le second dénonça un « acharnement » au sujet de son épouse. La macronie porte à son paroxysme le mépris envers les citoyens et les travailleurs, faisant preuve de darwinisme social tel « Jupiter » qui, laissant s’exprimer son inconscient très fréquemment, qualifie les plus précaires et les plus fragiles de « gens qui ne sont rien », qui n’ont qu’à « traverser la rue » pour trouver un travail, tout en fustigeant « les fainéants, les cyniques et les extrêmes » ; et surtout, sûr de sa toute-puissance, lançant en pleine affaire Benalla, tel un Mussolini du XXIe siècle : « S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent le chercher » – ce que les gilets jaunes ont d’ailleurs scandé dans la rue : « On vient te chercher chez toi ! ». L’impunité des puissants bénéficie en outre du soutien et de la complaisance de « journalistes », à l’image du lepéniste Pascal Praud qui déclara : « Vous vous êtes une cible, on vous attaque matin, midi et soir », et surtout de l’avocat réactionnaire Gilles-William Goldnadel qui, sans vergogne, déplora pour Balkany le « traitement particulier, c’est tout à fait indubitable (…) Malheur à qui scandale arrive », avant de fustiger le fait que la délinquance ne soit pas combattue par la justice du fait de la non-exécution des lois et peines…
Ce sentiment de toute-puissance traduit l’illuminisme des euro-dirigeants, soutenant fanatiquement un ordre capitaliste euro-atlantique servant leurs intérêts de classe tout en étant convaincus d’accomplir l’œuvre de Dieu : l’ancien PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, n’a-t-il pas lui-même affirmé en 2009 – alors que la banque venait d’être généreusement sauvée par l’administration Bush – qu’il « faisait le travail de Dieu » ? On aurait tort de sous-estimer cette puissante conviction d’invincibilité et de force irrésistible nourrissant les actes et les paroles des illuminés euro-atlantiques, persuadés de pouvoir piétiner la loi sans que cela, à leurs yeux, constitue un délit. Déjà en 1925, Richard Coudenhove-Kalergi, héraut de l’oligarchie européiste et du darwinisme social, proclamait : « La noblesse du futur reposera sur la qualité : sur la valeur personnelle, la perfection personnelle ; sur l’accomplissement du corps, de l’âme, de l’esprit. (But également recherché par les communistes, MAIS dans une perspective d’égalité entre tous les êtres humains) […] Seule sera libre l’alliance des hommes les plus nobles avec les femmes les plus nobles, et inversement – les personnes de moindre valeur devront se satisfaire de personnes de valeur moindre. »
L’affaire Benalla, entremêlant favoritisme, impunité, corruption et violation de la loi, a été un révélateur pour Roland Gori : « [Macron] se veut et se pose en chef « charismatique » sans dette ni allégeance aux partis, aux personnalités politiques qui l’ont précédé, aux corps intermédiaires, dont il se méfie et dont il veut réduire les pouvoirs. Dès lors, il lui faut créer des supplétifs à ces corps intermédiaires pour organiser ses réseaux de « supporters ». Il va le faire en s’entourant d’une garde prétorienne à son image – invisible politiquement, mais habile dans l’hybridation des valeurs du privé et du public –, en constituant une nouvelle noblesse d’État (sa « main droite », comme aurait dit Bourdieu), et un réseau d’affidés séduits par sa vision entrepreneuriale du monde. Dans cet univers, il y a des énarques élégants et brillants passés par le secteur privé, et des êtres un peu plus rustiques comme Alexandre Benalla. Mais le profil de tous ces personnages a un même air de famille : jeunes, ambitieux, énergiques, « culottés », dévoués à leur « maître », peu soucieux des vertus républicaines du « vieux monde » pour mieux s’ouvrir au « nouveau monde » de l’efficacité et de l’arrivisme. »
Réduire la corruption aux seuls comportements individuels empêcherait cependant de frapper les racines structurelles, celles de l’ordre capitaliste et du capitalisme monopoliste d’État dans lequel la “concurrence libre et non faussée” est largement un leurre idéologique. Le rapport du GRECO souligne notamment que « les allers-retours entre les secteurs privé et public sont de plus en plus fréquents et peuvent parfois donner lieu au délit de prise illégale d’intérêts. Une ancienne ministre [Fleur Pellerin] qui n’a pas respecté les réserves émises par la HATVP au moment de son passage dans le secteur privé a fait l’objet d’un signalement à la justice pour soupçons de prise illégale d’intérêts. Quant à l’influence des groupes d’intérêts auprès des hautes sphères de l’Exécutif, le manque de transparence et leur rôle prépondérant sur certains dossiers a récemment été mise en exergue par un ministre issu de la société civile [Nicolas Hulot] pour justifier publiquement sa démission. » Il ne s’agit pas d’attitudes déviantes mais de l’essence du capitalisme, permettant aux puissants de s’assurer les faveurs politiques, de contrôler les médias dominants, d’édulcorer la régulation législative des « affaires », etc. Ces pratiques ne sont pas nouvelles : du scandale de Panama à l’affaire Stavisky et au financement des ligues d’extrême droite par les riches industriels, banquiers et financiers du « Redressement français » dans l’entre-deux-guerres qui annonçaient déjà La Révolution en marche (Edmond de Fels, 1925), la Troisième République était gangrenée par un affairisme et une corruption qui atteignirent leur zénith sous le régime pétainiste, la loi de la pègre régnant avec l’aide des nazis.
Dans le cadre de la mondialisation capitaliste, la « nouvelle raison du monde » (Pierre Dardot et Christian Laval), celle du néolibéralisme forcené, démultiplie la corruption à grande échelle au niveau international et à la prolifération des mafias, y compris en France : comme le souligne le documentaire « Mafia et République », non seulement « l’État français va lui [la mafia] permettre de se relever en lui offrant des places de choix en marge des grands contrats d’État, des grandes entreprises et du monde des affaires », mais de plus « avec l’avènement du néolibéralisme induit par la dérégulation des marchés financiers, la multiplication des paradis fiscaux et l’essor des boîtes noires de la finance internationale, la dangereuse alliance entre certains éléments du pouvoir et la mafia corse va changer de dimension » à partir des années 1970. En effet, la mondialisation capitaliste se traduit par une explosion des « paradis fiscaux » – en dépit des vantardises de Sarkozy proclamant en 2009 que « Les paradis fiscaux, le secret bancaire c’est terminé » – et des trafics mafieux en tous genres comme celui de la drogue auquel prit part la « French connection » (partageant des liens avec Jacques Foccart et Charles Pasqua).
En outre, les mastodontes capitalistes exercent une influence considérable notamment sur les élus nationaux, eux-mêmes complices voire coupables comme le reconnaît Bruno Fuchs, député Modem du Haut-Rhin : « le truc le plus pervers, c’est le site Nosdéputés.fr : certains élus prennent des amendements rédigés par des représentants d’intérêts, simplement pour faire monter leurs statistiques ». C’est exactement le sens des déclarations de Nicolas Hulot, démissionnaire de son ministère de l’illusion et de la parole à l’été 2018 en s’offusquant : « Il faut à un moment ou un autre poser ce problème sur la table parce que c’est un problème de démocratie : qui a le pouvoir, qui gouverne ? » Les forces capitalistes !
Lors de la nomination d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne, l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve regrette que la lutte contre la corruption « ne figure ni parmi les priorités affichées par la nouvelle présidente de la Commission, ni dans les lettres de mission adressées aux futurs commissaires, à la différence de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ». Une surprise ? Bien plutôt une lapalissade aisément justifiable puisque, comme le signala François Ruffin dès 2010, à l’entrée du Parlement européen siège « un logo : « SEAP. Society of European Affairs Professionnals. Incorporating Felpa. Fédération européenne du lobbying et public affairs » ; et François Ruffin d’ajouter : « La Society of European Affairs Professionnals compte parmi ses membres des dirigeants d’Unilever, de Carrefour, de Gaz de France, de Volvo, de L’Oréal, de Suez… Que des philanthropes. À l’adresse indiquée sur son site Internet — 79, boulevard Saint-Michel, Bruxelles — se dresse une maison banale. À la conciergerie, l’interphone annonce : « Pour le SEAP, sonnez à Unesda. » La société qui parvient à apposer son logo devant le Parlement n’a même pas son nom sur une boîte aux lettres ! Elle est hébergée par l’Union of European Beverages Associations — dont Coca-Cola, Danone, Nestlé, Unilever sont les principaux membres. » – on appréciera au passage le triomphe du tout-anglais.
L’UE est le paradis de la corruption, abritant de nombreux paradis fiscaux (Pays-Bas, Luxembourg, Chypre, Jersey…) et « quinze à trente mille personnes [qui]travailleraient à Bruxelles pour des lobbys, dont 70 % pour le secteur privé (tabac, chimie, automobile, filière laitière, etc.) et 10 % pour des associations (environnement, droits sociaux, femmes, etc.) », de quoi faciliter l’adoption de directives consolidant la « concurrence libre et non faussée » et la « totale liberté de circulation » (surtout des capitaux). Comme le révèle Le Monde, « Le Conseil européen de l’industrie chimique, par exemple, dépense 12 millions d’euros chaque année et emploie 78 lobbyistes représentant 49 équivalents temps plein, dont 23 ont une accréditation au Parlement européen et peuvent y accéder comme bon leur semble ». Ce qui n’empêche pas la macronie de refuser à un semblant de « transparence » au sujet des relations entre officiels et lobbyistes en s’opposant à un texte qui, pour Vitor Teixeira de Transparency International, est « d’une ampleur si minime que c’en est presque une blague ».
Il est vrai qu’il est difficile pour l’UE de combattre une corruption constitutive de son mode de fonctionnement propre, en termes notamment de conflits d’intérêts : la nomination de Mario Draghi, vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs de 2002 à 2005, à la tête de la Banque centrale européenne (BCE) à l’automne 2011 consacra l’hégémonie du mastodonte bancaire responsable de la « crise des subprimes » dès le printemps 2007 et des conséquences qui en résultèrent pour les travailleurs et les citoyens ; Goldman Sachs fut même responsable de la plongée de la Grèce dans le chaos des années 2010. Quant à Jean-Claude Juncker, ancien président de la Commission européenne, il symbolise le refus de lutter contre l’évasion fiscale, lui qui établit un vaste système d’évasion fiscale pour plus de 300 grandes multinationales quand il était Premier ministre du Luxembourg ; il est vrai que Juncker assuma en décembre 2019 que « la politique n’est pas en charge du bonheur des peuples », traduisant la pensée du capitalisme parfaitement résumée par le philosophe Bernard de Mandeville dans sa Fable des abeilles de 1714 : « soyez aussi avide, égoïste, dépensier pour votre propre plaisir que vous pourrez l’être, car ainsi vous ferez le mieux que vous puissiez faire pour la prospérité de votre nation et le bonheur de vos concitoyens ».
Parce que le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) est désireux d’œuvrer au bien commun et à l’édification du socialisme en France, parce que ce combat se situe dans la lignée des Jacobins de 1793 et des communistes qui luttèrent contre toute corruption, il est proposé, afin d’éradiquer totalement et définitivement ce fléau causant le malheur des peuples :
Mesure n°4 : éradiquer toutes les formes de corruption ! - INITIATIVE COMMUNISTE
Le 6 août 2020, Emmanuel Macron appelait à " des initiatives fortes pour lutter contre la corruption " et " l'opacité du système bancaire ". Miracle ? Non, mirage : Macron ne parlait pas de la ...