Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
JRCF

Gilets jaunes, police, Pologne : revue de presse

  En ce jour de manifestation des Gilets jaunes, où la désinformation va être, encore une fois, importante sur les chaînes BFM TV, TF1, LCI, etc, tous possédés par les grands milliardaires. Ces journalistes qui sont prompte à dénoncer la violence à leur encontre par les manifestants, mais jamais celle de la police, ni celle symbolique qu'eux font subir aux classes populaires par leur propos condescendant. Nous avons donc décidé de faire le travail qu'ils ne font pas en vous proposant une petite revue de presse. 

  Au programme, la relaxe de nos camarades polonais, la parole d'un policier contre le gouvernement, le défenseur des droits qui exige l'interdiction du flashball et l'arrestation d'un syndicaliste CGT en Guadeloupe.

Victoire : les communistes polonais, les journalistes de leur journal Brzask acquittés !

 

  Le procès engagé depuis trois ans par le procureur de Pologne contre la Parti communiste de Pologne et visant à sa délégalisation vient de se terminer par un acquittement des accusés et de leur journal. C’est une incontestable victoire qui doit sans doute beaucoup à la mobilisation de l’opinion internationale en faveur des droits démocratiques. Mobilisation à laquelle le PRCF, le CISC et les Amis d’E.Gierek ont le fierté d’avoir été le fer de lance en France. Le procureur ayant toutefois la possibilité de faire appel, restons mobilisés !
  Vive la solidarité antifasciste, vive la solidarité internationaliste !

Le défenseur des droits exige l’interdiction des flashballs. Macron doit cesser de faire tirer sur les manifestants

 

 C’est une décision qui doit être appliquée immédiatement : Le défenseur des droits exige l’interdiction des flashball contre les . Saisi par des dizaines de victimes des  frappant le mouvement social et notamment ces dernières semaines les  des , le Défenseur des droits Jacques Toubon a demandé jeudi 17 janvier la “suspension” de l’usage des lanceurs de balle de défense (LBD). Il a dit  “espérer que le gouvernement prendra des dispositions” sur l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD), utilisés par les forces de l’ordre notamment lors des manifestations de “gilets jaunes”, “devant l’évidence aujourd’hui de (leur) dangerosité”.

  Plus de 2000 manifestants ont été sérieusement blessés. D’après les différents recensement de la presse ou des gilets jaunes sur les réseaux sociaux, que nous avons pu consulter, on peut évaluer à au moins une centaine le nombre de blessés graves. Libération dénombre de façon certaine 94 blessés graves dont 64 par des tirs de flashball. Il faut également rappeler qu’une vieille dame de 80 ans a été tuée suite à un tir de grenade lacrymogène par la police à Marseille. D’après Désarmons-les, 4 manifestants au moins ont eu la main arrachée (grenades GLI F4) et 17 ont été éborgnées (balles de LBD 40). Au moins deux manifestants se sont retrouvés dans le coma suite à un tir de balle en caoutchouc à la tête. Rappelons que si le ministère de l’intérieur communique sur le chiffre de 1000 blessés dans les rangs des forces de répressions, libération n’a pu dénombrer aucun blessés graves.

  Cette revendication du défenseur des droits n’est pas une surprise. De fait les violences policières employées de façon massive contre le mouvement social ne datent pas du mouvement des gilets jaunes, même si de nouvelles limites dans l’horreur ont été franchies. C’est le gouvernement Valls Macron sous Hollande qui a inauguré la méthode de l’attaque directe des manifestations syndicale, notamment lors des manifestations ultra massive du mouvement contre la Loi Travail, utilisant les mesures de l’état d’urgence pour réprimer la contestation sociale. encagé, gazage systématique des cortèges, charges tout azimut visaient alors les manifestants tandis que les groupes de casseurs étaient bien évidemment laissés en action pour pouvoir utiliser les images de casse aux JT de 20h et en boucle sur les chaines d’infos. Des violences massives également contre la zad de notre dame des landes ou celles de Sivens. Pour la première fois depuis des décennies, un jeune manifestant perdait la vie, explosé par une grenade sur le chantier illégal du barrage de Sivens. C’est pourquoi le défenseur des droits, abondamment saisi et dont c’est la mission, avait lancé une commission d’enquête.

  Dans son rapport de décembre 2017 sur le maintien de l’ordre, il démontrait  ” le caractère inadapté au maintien de l’ordre des lanceurs de balles de défense” et ordonnait déjà comme recommandation n°2 :

“RECOMMANDATION n°2:
Au regard des réclamations liées à l’usage du LBD 40×46 dans le cadre du maintien de l’ordre , de sa dangerosité et des risques disproportionnés qu’il fait courir dans le
contexte des manifestations, le Défenseur des droits recommande d’interdire l’usage des lanceurs de balle de défense dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre, quelle que soit l’unité susceptible d’intervenir”

  Normalement le préfet de police de Paris a interdit l’usage dans les opérations de maintien de l’ordre du LBD 40×46. Une décision suspendue puisque ces armes ont été massivement employées à Paris contre les gilets jaunes, y compris par des voltigeurs circulant à moto ainsi que des unités non formées au maintient de l’ordre, sans aucun doute sur ordre de Macron et , qui porte l’entière responsabilité du sang versé en raisons des violences policières résultant de la décision d’équiper les policiers et gendarmes de ces armes et de les autoriser à tirer sur les manifestations.

  A l’opposé de l’ordre donnée par le défenseur des droits.Macron et Castaner ont ordonné l’achat de plus de 1000 LBD 40×46 supplémentaire ainsi que d’armes à répétition, ainsi que l’achat de millions d’euros de grenade explosive.

  Pire le 12 janvier, ordre a été donné d’équiper les CRS et gendarmes de fusil d’assault et de déployer des snipers dans le cadre des opérations de répressions des manifestations.

  Il y a donc urgence à faire appliquer la décision recommandé par le défenseur des droits. Il y a urgence à stopper la fascisation En Marche, et à se mobiliser tous ensemble et en même temps face au régime Macron UE MEDEF, dont la  de classe ensanglante la France des travailleurs.

REPRESSION en GUADELOUPE : le secrétaire général de la CGT-G arrêté et gardé à vue !

 

  Les camarades de Guadeloupe informent que le le camarade Jean-Marie NOMERTIN, secrétaire général de la CGT-G a été arrêté sur le piquets de grève des salariés de Milenis.
  Gardé à vue à la gendarmerié de Baie-Mahaut la CGT-G appelle à un rassemblement de protestation devant la gendarmerie !
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article