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Dans les facs et les lycées la colère monte, manifestation le 1er février

Le sinistre ministre Blanquer vient de confirmer les premières annonces qui avaient été faites dans les médias : le gouvernement de Macron MEDEF s’apprête bien à liquider le diplôme national du  et avec lui le lycée. 

  • Contrôle continu pour un lycée à plusieurs vitesses et un bac qui ne vaudra plus la même chose dans les lycées élitistes et privés de centre villes et dans ceux de banlieue. Contrôle continu, supprimant la délivrance d’un diplome égale sur la base d’un examen anonyme, interdisant au passage la possibilité pour les lycéens de faire grève et donc de faire entendre leurs voix…  
  • fin des séries L, S, ES au profit d’un soit disant enseignement à la carte ne mettant plus en valeur que deux matières qui ne compteront toutefois que pour la portion congrue de l’examen et dont l’enseignement sera stoppé dès la fin de la moitié de l’année de terminale. Là encore, pour avoir accès aux options et à un enseignement secondaire concret, il faudra se tourner vers le privé…
  • diminution du nombre d’heures et suppression massives des épreuves écrites du bac et des épreuves orales de rattrapage. Au profit d’un nébuleux “oral” et de seulement quatre épreuves écrites qui ne seraient plus nationales, mais pour partie passées dans le cadre de chaque lycée.

Parachever la destruction de l’Éducation nationale pour privatiser l’école, faire baisser les salaires en faisant sauter les statuts et conventions collectives.

Derrière la réforme du lycée, s’insérant dans la continuité de la réforme du collège et de la réforme des universités, il s’agit de parachever la destruction méthodique de l’ et de l’Enseignement Supérieur, l’un des principaux services publics du pays, pour en lancer la privatisation massive. Une attaque frontale qui s’articule également avec la casse du code du travail et des statuts de la fonction publique, c’est à dire les droits collectifs des travailleurs. Il s’agit bien d’une offensive coordonnée puisque les diplômes nationaux et principalement le bac sont la base des grilles nationales des conventions collectives et des statuts généraux et particuliers de la fonction publique, c’est à dire de la protection des niveaux de salaires. Ordonnances loi travail d’un coté, suppression des diplômes nationaux, il s’agit bien d’individualiser au maximum pour faire sauter les protections et droits collectifs protégeant les salaires de chaque travailleurs.

Vieilles idées, vielles “réformes”

Ces “réformes” qui n’en sont pas – faut il rappeler que l’idée moderne d’instituer la  à l’ était déjà au cœur des la colère étudiante en mai 1968 il y a tout juste cinquante ans ou il y a trente ans contre les lois Devaquet ? – sont la déclinaison également de la “” lancée par l’Union Européenne pour privatiser ce gigantesque marché que pourrait être l’éducation et l’enseignement. En effet ce secteur échappe très majoritairement à la spéculation et aux profits privés en raison de l’existence même d’une Education Nationale.

La réforme du lycée : un gigantesque plan social de 25 000 suppression d’emplois

La réforme du lycée prévoit sous une propagande bien huilée prétendant en supprimant entre 2 et 5 h d’enseignement hebdomadaire selon les séries améliorer la qualité de l’enseignement a aussi pour principal objectifs de faire des économies de profs en supprimant massivement des postes. C’est qu’il s’agit dans le cadre de CAP2022 la nouvelle RGPP/MAP de satisfaire aux critères de 3% de déficit public imposés par ce très cher euro. D’après nos calculs, cela reviendrai à supprimer 25 000 postes. Et cela c’est sans compter les graves menaces que fait peser la réforme sur les options (seconde langue, langues anciennes, arts vivants et cinéma/audivisuel, musique, sports…)

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