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JRCF

Une police au-dessus des lois...

Alors que près de 50% des « forces de l'ordre » seraient, depuis 2015, portées sur le vote FN et qu'une autre partie le serait sur l'abstention, laissant les idées réactionnaires infiltrer toujours plus l'institution publique, rares sont les cas de fonctionnaires de police montrant leur opposition aux propos ambigus et au pratiques douteuses de certains de leur collègues (comme ce policier d’Aulnay-Sous-Bois dénonçant la brutalité de ses collègues de la BST : Affaire Théo : un policier dénonce les dérives de ses collègues d’Aulnay-sous-Bois, dans Le Parisien). Certains vont soutenir leur collègue à la sortie de procès, notamment à celui du policier ayant abattu Amine Bentounsi ; pour certains des mots comme « bamboula » restent acceptable ; et lors des manifestations illégales de 2016, les fonctionnaires concernés n'ont manifestés que peu de vigilance, laissant plusieurs membres du FN s'infiltrer dans les « cortèges », quand bien même ils n’étaient pas policiers !

A ces mêmes policiers on proroge d’année en année leurs prérogatives, sans toutefois leur donner les moyen financier de respecter leur mission originel, laissant seulement la place au flicage de masse et au tout-sécuritaire. A titre d’exemple, il y a peu, le régime de la légitime défense a été assouplie pour les policiers en l'alignant sur le régime des gendarmes. Ce qui à vrai dire ne change pas grand chose, mais pourrait conforter certains dans l'excès de zèle.

Pour justifier l’extension de la légitime défense on met en avant le nombre d’agents morts en mission, mais à y regarder de plus près, il ne s'agit que d'une manipulation des chiffres : entre 2008 et 2013, 51 policiers sont décédés dont 20 en mission, et en moyenne c’est « entre trois et quatre agents (qui) meurent en mission chaque année ». Les autres décès ayant lieux durant le service sont des morts moins liés à leurs prérogatives qu’à un accident de trajet ou d’entraînement. En réalité la première cause de mortalité reste le suicide, « 478 agents ont mis fin à leurs jours entre 2004 et 2014, selon l’UNSA police ».

Quand les affaires impliquant la police passent en justice cela fini régulièrement par un non-lieu, comme dans l’affaire Hocine Bouras. Le harcèlement judiciaire que subirait la police est un mythe.

A quand la fin de l’impunité ? Les familles des victimes attendent enfin la vérité et la justice !

Retrouvez ci-dessous notre dossier sur les dérives réactionnaires au sein de la police nationale :

 

Le chef de la BAC de Rennes condamné à de la prison !

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